Gestion du capital.
Quel capital investir pour commencer ?
Quel sera le montant de votre premier ordre ?
Votre stratégie d'investissement est désormais définie, vous vous décidez enfin à passer vos premiers ordres sur la Bourse.
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Et pourtant, il y a fort à parier que certaines questions restent en suspend. Essayons de faire un peu de psychologie, je présume que ces questions portent sur l'utilisation du capital dont vous disposez :
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Quel capital risquer ?
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Comment l'affecter ?
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C'est à ces questions que je vais tenter de répondre. Exercice difficile, j'en conviens.
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Premier commandement : il est toujours bon de garder à l'esprit que le marché règne en maître. J'entends par là, la probabilité que vous connaissiez des pertes est très, très forte. Il est donc impératif que vous vous formiez aux techniques de conservation du capital.
Second commandement : il est toujours bon de garder à l'esprit que votre capital est votre outil de travail.
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Pas de capital, pas d'investissement.
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L'objectif ultime reste évidemment de gagner de l'argent. Et la meilleure façon d'y arriver est certainement d'éviter d'en perdre, et surtout d'éviter de tout perdre car alors il n'y a plus aucun espoir de reconstituer le capital que vous aurez entamé. Il s'agit donc de tout faire pour éviter la ruine.
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Rappelez-vous : pas de capital, pas d'investissement.
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Pour cela, vous allez devoir maîtriser quelques notions essentielles. Votre avenir financier en dépend.
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L'asymétrie des pertes.
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Au risque de vous décevoir, les pertes restent inévitables et dans une majorité de cas plus nombreuses que les gains.
C'est donc votre capacité à contrôler et à gérer ces pertes qui fera la différence. Et pour cela, vous allez devoir maîtriser, une compétence qui ne devrait pas vous être inconnue : le money management ou la gestion du capital.
Les techniques de gestion du capital visent donc à minimiser l'impact d'une perte tout en vous permettant de bénéficier pleinement des gains éventuels.
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Il s'agit là d'un aspect primordial de toute gestion active sur les marchés financiers, et pourtant cela reste un sujet assez peu développé. Il faut le reconnaître.
Le point de départ de notre réflexion est la reconnaissance du caractère asymétrique des pertes et des récupérations. Autrement dit, le gain nécessaire pour compenser une perte augmente géométriquement avec la perte. Plus concrètement, après une perte de 15 % de votre capital, vous devrez réaliser un gain de 17,6 % sur le capital restant pour reconstituer votre capital initial. Après une perte de 50 %, vous devrez générer un gain de 100 %.
Après une perte de 100 % de votre capital, game over.
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Rappelez-vous : pas de capital, pas ...
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La préservation du capital doit donc devenir pour vous une préoccupation de tous les instants car un capital entamé est difficile à reconstituer, sans parler de l'effet psychologique qu'aura la perte sur vos prochaines opérations.
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La détermination du capital.
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Le montant que vous allez investir dépendra en premier lieu de votre patrimoine global, de votre capacité financière, des actifs qui le constituent et de votre aversion au risque. En un mot : sur-mesure. Vous le voyez arriver : le capital à risquer sur les marchés financiers dépend donc de chaque investisseur.
Mais parce que chez Patrimoine&Bourse on ne laisse personne derrière, la détermination précise de ce capital sera abordée dans l'un de nos articles très prochainement. Le titre n'est pas définitif mais s'en me tromper, il sera composé de deux mots : allocation d'actifs.
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Pour les investisseurs non débutants, l'importance du capital initial devrait aussi être fonction de vos performances passées tout en gardant en mémoire le caractère asymétrique des gains et des pertes.
L'analyse du passé s'attachera donc à représenter les plus grosses pertes encourues, et à dimensionner le capital investi afin que de telles pertes ne consomment pas tout le capital.
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Pour quantifier l'efficacité de votre trading plusieurs critères d'évaluation ont été développés tels que :
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Le profil factor
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Le maximum drawdown
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Le ratio de Sterling
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Là encore, ces notions feront l'objet d'un article. Mais patience.
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Revenons aux règles de conservation du capital.
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Les 4 règles de conservation du capital.
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C'est ce qu'on appelle un spoiler.
Parmi les principes de conservation du capital les plus connus, on pourrait citer les quatre règles popularisées par John J. Murphy qui s'adressent à l'origine aux intervenants professionnels sur les marchés à terme, qui s'exposent à de fortes variations, amplifiées par d'impressionnant effet de levier. Mais qui peuvent totalement se transposer à une gestion financière plus classique.
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Règle n° 1 : N'investir que la moitié du capital disponible, tu feras.
L'autre moitié devrait être placée sur des actifs sans risque ou à faible volatilité. Cette deuxième moitié, qui génère des intérêts, constituera votre épargne de précaution.
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Règle n° 2 : A l'investissement sur un produit de 10 à 15 % du capital disponible, tu te limiteras.
A titre d'exemple, sur un capital de 10 000 euros (dont 5 000 euros auront été placés en bons du Trésor par exemple), seuls 1 000 euros à 1 500 euros seront investis sur un produit donné.
Cette règle vous oblige à diversifier vos opérations et donc à minimiser votre risque de ruine.
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Règle n° 3 : Au risque total sur un produit de 5 % du capital disponible, tu te limiteras.
Cette contrainte est importante puisqu'elle détermine à la fois la taille des positions prises et le placement de vos stops de protection.
Si vous êtes attentifs, ce que je ne doute pas, vous remarquerez que la combinaison de cette règle et de la règle n° 2, suppose une perte maximale de 33 % à 50 % du capital investi sur un produit.
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Règle n° 4 : A l'investissement dans un même groupe de produits de 25 % du capital disponible, tu te limiteras.
L'idée sous-jacente, semblable à la règle n° 2, est de diversifier suffisamment votre portefeuille d'investissements.
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Bien entendu ces règles sont à caractère général et demandent d'être adaptées à votre profil d'investisseur mais elles constituent déjà un très bon point de départ.
On retiendra le principe central de la diversification, qui reste la pierre angulaire d'un portefeuille financier sein.
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Mais ce n'est pas fini.
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A ces garde-fous, vous devez garder à l'esprit, ces quelques principes chers à tous investisseurs en Bourse désireux de durer dans le temps et de faire des gains :
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jouer avec la tendance,
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couper rapidement les positions perdantes,
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laisser courir les positions gagnantes.
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Comme nous avons pu l'évoquer un peu avant, l'ensemble des éléments développés ci-dessus s'apparentent au technique de money management. En d'autres termes, l’art de gérer son capital en appliquant une gestion du risque serrée à son capital.
Gardez à l'esprit que le money management représente approximativement 30 % de votre future réussite. C’est un des éléments les plus importants de l'investissement en Bourse, à tort trop souvent négligé par l'investisseur débutant qui se concentre principalement sur les perspectives de gains et l’analyse technique. Alors faites nous plaisir et approfondissez cette compétence indispensable. C'est une question de réussite ou de ruine.
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Et rappelez-vous : pas de capital, pas d'investissement.
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Notre prochaine Master Class s'est intéressée à l'univers de la Bourse pour vous permettre de maîtriser votre environnement au moment du passage d'ordre : La Bourse.
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